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comme aujourd’hui, et les deux premiers chapitres de la version de la Revue de Paris fondus en un seul qui prit le titre de la Marana. Enfin, en 1846, il entra, dédié pour la première fois et toutes divisions de chapitres supprimées, dans le tome II de la cinquième édition des Études philosophiques (première édition de la Comédie humaine, tome XV).

Une curieuse remarque à faire pour cette nouvelle, c’est qu’il y est parlé différemment dans toutes les éditions d’un récit relatif au capitaine Bianchi (voir ligne 14, page 100), et que, sauf le premier renseignement, celui qui est indiqué dans la Revue de Paris, tous les suivants sont inexacts. Voici ces différents renvois :

I.

Ce divertissement de bivac a été raconté récemment dans un livre où se trouvent, sur le 6e  de ligne, des détails qu’il est inutile de répéter ici.

(Revue de Paris, décembre 1832.)

II.

Ce divertissement de bivac est raconté dans les Conversations par lesquelles cet ouvrage est terminé, et il s’y trouve, sur le 6e  de ligne, des détails qui confirment tout ce qu’on en dit ici.

(Scènes de la Vie parisienne, 1834.)

III.

Ce divertissement de bivac est raconté ailleurs (Scènes de la Vie parisienne), et il s’y trouve, sur le 6e  de ligne, certains détails qui confirment tout ce qu’on en dit ici.

(La Comédie humaine, 1846.)

Or, ce récit se trouve dans Échantillon de causeries françaises (Conversations entre onze heures et minuit), que Balzac publia d’abord dans les Contes bruns et qui ne fut jamais placé dans les Scènes de la Vie parisienne, malgré ces indications (voir aux Œuvres diverses). L’avis qui se trouve à la page 100 de l’édition définitive est donc inexact aussi.

LXXIV. Adieu, daté de Paris, mars 1830. Dédié au prince Frédéric de Schwarzemberg. Ce récit parut pour la première fois dans la Mode du 15 mai et du 5 juin 1830, sous le titre de Souvenirs soldatesques ; Adieu. Il y était divisé en trois chapitres : les Bons hommes, le Passage de la Bérézina, la Guérison. Il parut pour la première fois en volume, en 1832, toutes divisions supprimées, dans le tome III de la deuxième édition des Scènes de la Vie privée, sous le titre de : le