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Il entra ensuite, en 1840, daté de Paris, avril-juin 1837, dans le Livre des douleurs avec Massimilla Doni, les Proscrits et Séraphita. Enfin, en 1846, il entra avec sa date actuelle, et toutes divisions supprimées, dans le tome II de la cinquième édition des Études philosophiques (première édition de la Comédie humaine, tome XV).

LXX. Massimilla Doni, daté de Paris, 25 mai 1839. Dédié à Jacques Strunz. Ce récit parut pour la première fois, en 1839, divisé en quatre chapitres, sans titre et avec sa dédicace datée de Paris, mai 1839, à la suite d’une Fille d’Ève, avec préface collective (voir tome XXII, page 518). Un fragment de cette nouvelle, intitulé Une Représentation du Mose de Rossini, à Venise, avait été publié inédit dans la France musicale du 25 août 1839 ; l’introduction de ce fragment n’a pas été réimprimée avec l’œuvre ; nous allons la donner ici en faisant remarquer qu’elle se plaçait immédiatement avant la ligne 5 de la page 435 :

Un des grands vices du caractère des Français est de croire que, hors la France, il n’existe plus rien. Les Français suppriment entièrement les pays étrangers ; ils veulent les ignorer, et sont tout surpris d’y trouver quelque chose. En 1822, un jeune homme, attiré en Italie par les étranges assertions de M. de Stendhal, dont les livres parlaient d’un musicien de génie, était à Venise au moment où la fameuse Tinti devait débuter à la Fenice, dans le rôle d’Elcia de Mose. Ce Français avait été recommandé à la duchesse Cataneo, qui lui fit presque violence en l’emmenant au théâtre. Elle lui avait d’ailleurs promis de lui expliquer la musique du nouveau maître.

Cet extrait de Massimilla Doni se terminait aux mots « la Venise qui n’était plus », ligne 34 de la page 457. En 1840, cette nouvelle reparut dans le Livre des douleurs, avec Gambara, les Proscrits et Séraphita. La dédicace est enlevée, et l’ouvrage daté, par erreur, de Paris 25 mai 1837, y est divisé en chapitres dont voici les titres :

1. Les deux amours.
2. Les extrêmes jouissances.
3. L’opéra de Mose.
4. Les deux guérisons.

En 1846, cette étude entra dans le tome II de la cinquième édition des Études philosophiques (première édition de la Comédie humaine, tome XV), datée comme aujourd’hui, la dédicace rétablie sans date, et toutes les divisions enlevées.

LXXI. La Recherche de l’absolu, daté de Paris, juin-septembre 1834. Dédié à madame Joséphine Delannoy, née Doumerc. Imprimé pour la première fois, daté, en 1834, dans la troisième édition des Scènes de la