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10 septembre 1845, sous le titre de : les Roueries d’un créancier et formant le chapitre III d’une série d’Études de mœurs dont les deux premières sont : une Rue de Paris et son Habitant (voir aux Œuvres diverses) et le Luther des Chapeaux (voir les Comédiens sans le savoir) ; ce récit était alors divisé en deux parties dont voici les titres :

1. Chez une lorette.
2. Entre deux chiens finis.

Il parut pour la première fois en volume, sans divisions, dédié et daté, en 1846, dans le tome IV de la troisième édition des Scènes de la Vie parisienne (première édition de la Comédie humaine, tome XII), et portait alors le titre d’Esquisse d’hommes d’affaires d’après nature. En 1847, il termina aussi, sous le même titre, le tome II d’un Drame dans les prisons (Où mènent les mauvais chemins, troisième partie de Splendeurs et Misères des courtisanes). Enfin, dans l’édition définitive, ce morceau change de titre pour la troisième fois.

L. Un Prince de la bohème, daté de 1839-1845. Dédié à Henri Heine. Ce récit parut pour la première fois, sous le titre de : les Fantaisies de Claudine, daté d’août 1840, aux Jardies, dans le numéro du 25 août 1840 de la Revue parisienne ; il entra ensuite en 1844 sous son titre actuel, et dédié, dans le tome II d’Honorine, puis en 1846 dans le tome IV de la troisième édition des Scènes de la Vie parisienne (première édition de la Comédie humaine, tome XII), accompagné de sa dédicace et de ses dates actuelles. La version de la Revue parisienne, qui a été publiée de nouveau sous son premier titre en 1853, en un petit volume in-24, chez Eugène Didier, contient deux chapitres : la Bohème de Paris et le Ménage de Claudine ; il y a quelques différences entre cette version et celle de la Comédie humaine, et ce sont ces changements, exécutés en 1845, qui ont motivé la double date que porte actuellement ce récit. Après les mots « peut-être pas pris garde », ligne 17, page 40, le premier chapitre de la nouvelle, se terminait par cette réflexion assez bizarre :

Ceci, pour employer un titre inventé par M. Victor Hugo, est une autre guitare !

De plus, c’était alors à madame de Rastignac et non à madame de Rochefide que l’histoire était racontée, ce qui motivait cette autre fin du récit après les derniers mots de la page 53 : « il est à la Chambre des pairs » (dans la première version il y a : « Tandis qu’il est de la Cour… »), on lisait :