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de village. Il parut enfin inédit et daté avec la Femme supérieure (les Employés) et la Torpille (Splendeurs et Misères des courtisanes, première partie), en octobre 1838, deux volumes in-8o chez Werdet, avec préface collective datée des Jardies, 15 septembre 1838 (voir tome XXII, page 496). La dédicace était celle d’aujourd’hui, sous le titre d’Envoi à madame Zulma Carraud, à Frapesle, les Jardies août 1838, date qui a été supprimée en 1844, lorsque ce récit entra dans le tome III de la troisième édition des Scènes de la Vie parisienne (première édition de la Comédie humaine, tome XI).

TOME II.

XLIII. Splendeurs et Misères des courtisanes. IComment aiment les filles. IIÀ combien l’amour revient aux vieillards. IIIOù mènent les mauvais chemins. IVLa Dernière incarnation de Vautrin, daté de décembre 1847 (ce qui est doublement fautif et inexact, on le verra plus loin). Dédié au prince Alfonso Serafino di Porcia, dédicace datée de juillet 1838. La moitié environ de la première partie de ce long récit parut inédite sous le titre de la Torpille, avec la Femme supérieure (les Employés) et la Maison Nucingen en deux volumes in-8o, chez Werdet, octobre 1838, accompagnée de la dédicace, adressée à Milan et non datée, et de la préface collective datée des Jardies, 15 septembre 1838, dont nous avons déjà parlé (voir tome XXII, page 496). Ce fragment, qui avait dû paraître dans la Presse, comme le constate une note qu’on trouvera plus loin, dans l’article sur le Curé de village, était alors divisé en trois chapitres : le Bal de l’Opéra, la Fille repentie, la Pensionnaire, et daté des Jardies, août 1838. Cette première publication s’arrête, dans notre édition, à la page 53, ligne 6, au mot : « diable ». Le complément de cette première partie et presque toute la seconde À combien revient l’amour aux vieillards, parut pour la première fois dans le Parisien, du 21 mai au 1er  juillet 1843, sous le titre d’Esther, ou les Amours d’un vieux banquier ; le journal réimprima toute la partie déjà connue et fit précéder sa publication de la note suivante :

La première partie d’Esther, ou les Amours d’un vieux banquier, n’a jamais paru dans aucun journal ; elle a été publiée par l’auteur sous le titre provisoire de la Torpille, et nous avons jugé qu’il était impossible, pour le sens du roman inédit, de ne pas donner les quelques feuilletons que prendra cette première partie, où l’inédit commence au chapitre XIV.