Qu’un poëme aujourd’hui ne dirait rien du tout,
Quand même on le ferait de stances romantiques.
Vers les bords enchanteurs où les murs de Vernon
Sont baignés par les eaux de la nymphe de Seine,
Hubert, au jour natal où la vierge sans peine
Offrit au monde un Dieu conçu sans trahison,
Tendit sa cour pleinière où le moindre baron
Vint parler politique en buvant du Surène.
C’était au bon vieux temps des états généraux.
Les barons en festins y mangeaient les impôts.
Aucun ne sachant lire, ils n’avaient pas la peine
D’écrire en bas normand de longs procès-verbaux.
Pour les relire encore en séance prochaine,
Et, sans flatter les serfs d’une espérance vaine,
Ils promulguaient leur joie en se riant des maux.
La deuxième partie, inédite aussi et datée des Jardies, décembre 1832 — Paris, mai 1839, parut avec une préface datée de Paris, avril 1839 (voir tome XXII, page 530), sous son titre actuel en deux volumes in-8o, chez Souverain en juin 1839. Elle était alors divisée en chapitres dont voici les titres :