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dans la journée une seule occasion de lui parler, dans toute la ville un seul lieu où l’on pût la voir sans qu’elle fût observée.

— Nous souffrons beaucoup l’hiver, me dit-elle ; mais nous avons la campagne !

Je me souvins alors qu’au mois d’avril ou de mai, les jolies femmes d’une ville de province sont les premières à décamper.

En province, la maison de campagne est le fiacre à l’heure de Paris.

Quoique l’homme le plus spirituel de la ville, un homme d’avenir, disait-on, et qui fit un épouvantable fiasco à la Chambre, lui rendit des soins, cette femme mourut jeune et dévorée comme un ver. La supériorité comporte une action invincible qui, au besoin, réagit sur celui que la nature a doué de ce don fatal.

XXXVII. Les Rivalités ; la Vieille Fille, daté de Paris, octobre 1836. Dédié à E. Midy de la Greneraye-Surville (beau-frère de l’auteur). Imprimé pour la première fois dans la Presse du 23 octobre au 4 novembre 1836, ce roman parut pour la première fois en volume, daté, en 1837, dans le tome III de la première édition des Scènes de la Vie de province, 1834-1837. C’est en 1844, augmenté de sa dédicace actuelle, qu’il prit place avec le Cabinet des antiques, sous le titre collectif de : les Rivalités, dans le tome III de la troisième édition des Scènes de la Vie de province (première édition de la Comédie humaine, tome VII). La première version était divisée en trois chapitres, supprimés aujourd’hui :

1. La chaste Suzanne et les deux vieillards.
2. Mademoiselle Cormon.
3. Les déceptions.

TOME III.

XXXVIII. Les Provinciaux à Paris ; le Cabinet des antiques, daté des Jardies, juillet 1837. Dédié au baron de Hammer-Purgstall. Les deux parties de ce récit, annoncé avec le sous-titre de Fragments d’histoire générale, parurent pour la première fois, l’une, sans date, sous le titre de : le Cabinet des antiques, dans la Chronique de Paris du 6 mars 1836 ; l’autre, datée des Jardies, septembre 1838, sous le titre de : les Rivalités en province, dans le Constitutionnel des 22, 24, 26, 28 et 30 septembre, 1, 3, 4, 5, 7, et 8 octobre 1838. Cette version de la seconde partie y était divisée ainsi :

1. Les deux salons.
2. Une mauvaise éducation.
3. Préparatifs d’un voyage à la cour.
4. Début de Victurnien.
5. La belle Maufrigneuse.
6. Un crime.
7. Chesnel au secours des d’Esgrignon.
8. La Mésalliance.