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pensées, sujets, fragmens

fils pour découvrir un secret d’État et se moquant de ses tortures.

L’invention dune peau qui représente la vie. Conte oriental[1].

Il y a tout un roman bien neuf dans lady Delphine Orberry de Maturin, dans Le Jeune Irlandais. Le révérend ne l’a pas vu… Il y en a un dans la Possédée de la Guzla, petit livre de Mérimée[2].

Peindre l’amour ne vivant que de luxe, dans le cachemire, la soie, au milieu des tapis, des mousselines et l’homme ayant obtenu cela (pour en vivre ?)[3].

C’était un homme qui avait un accent circonflexe sur le nez gras et rouge[4].

Un divertissement de bivouac. — Un capitaine nommé Bianchi, enfant trouvé de l’hôpital de Côme où l’on donne le

  1. La peau de chagrin.
  2. Dans une lettre de juillet 1832, Balzac, alors à Angoulême, chez Mme Carraud, demande à sa mère de chercher dans sa bibliothèque de Paris Le jeune Irlandais, et de le lui envoyer immédiatement — La Guzla, 1827.
  3. La peau de chagrin XV, 86 : « Ah ! vivre l’amour dans la soie, sur le cachemire, » etc.
  4. La belle Imperia. XIX, 9 : « L’archevesque, fronssant l’accent circonflexe qu il avoyt au-dessus du nez… »