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« Il était absurde de vouloir limiter le pouvoir royal au rôle de spectateur passif et indifférent ; mais il fallait aussi que la couronne fût modérée dans ses prétentions d’influence et qu’elle se retînt elle-même sur la pente qui porte tous les pouvoirs à déborder hors de leur légitime sphère d’action.

» Libres par en haut, c’est-à-dire dans leurs rapports avec le trône, les ministres ne devaient pas, vis-à-vis de représentation nationale, se poser dans une servilité complaisante afin de l’avoir pour auxiliaire dans leur résistance aux volontés royales. Ils ne devaient, ni dominer, ni obéir, avec la Chambre ; ils devaient avoir raison et convaincre.