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lementaires dont elle ait été le théâtre.

Acculé à une chute flétrissante, dans le nombre même et l’ardente passion de ses ennemis, le cabinet trouva l’énergie d’une défense désespérée, et, pour protéger le portefeuille, qu’on voulait leur arracher des mains, les conseillers de la couronne eurent des élans de zèle monarchique, soutenus par une habileté de parole qui n’était pas même soupçonnée chez quelques-uns d’entr’eux.

Portant sa plaie au cœur, Rastignac fut plein d’amertume et de colère ; les adversaires souvent luttèrent corps à corps : ministres présents contre ministres passés et futurs. On ne se fait pas