Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/206

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

En quoi manqué-je aux devoirs de notre ancienne amitié ? Est-ce en ne voulant pas vous donner Sallenauve à dévorer ?

— Non, mais cette position politique que vous m’aviez fait espérer, et qui eût d’emblée emporté l’affaire de mon mariage.

— À qui la faute ? En partant pour Arcis, vous me promettez un succès complet. Si j’échoue, me dites-vous, qu’on m’abandonne.

— Ainsi, malheur aux vaincus ! même quand ils ont eu à lutter contre des obstacles que personne ne pouvait prévoir.

— Je ne dis pas cela, mais cet échec a