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celle où l’on est né est provisoirement la meilleure, et il faut bien des raisons et bien de l’évidence pour être amené à en changer.

— Oh ! les raisons, on ne se fera pas faute de vous en fournir : déjà parce que vous ne vous êtes pas empressé de vous rallier à cette arlequinade qu’on appelle la coalition, vous voilà en butte aux brutalités de la presse ; soyez tranquille : quand vous aurez un peu plus pratiqué vos amis, vous verrez à quels gracieux tyrans vous avez affaire. Vous êtes des nôtres, monsieur, et rappelez-vous ma prédiction : Un jour ou l’autre, vous nous reviendrez. C’est, du reste, l’opinion de