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Depuis plus de vingt ans il n’était pas arrivé à ce digne abonné de manquer une seule représentation de son spectacle favori. Pendant longues années, à dater du moment où les légèretés de mademoiselle Florine l’avaient forcé à se séparer d’elle, il avait occupé à Feydeau, comme on disait alors, une simple stalle d’orchestre, mais à l’époque de son second mariage, ayant trouvé dans madame Matifat, dont il avait fait la connaissance au moyen de la manœuvre de leurs jumelles respectives, une passion d’opéra-comique non moins acharnée que la sienne, il s’était élevé à une première de côté.

Pour dire toute la vérité, il semblait