Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome IV.djvu/90

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

sottise de me marier ; mais, souffrez-moi auprès de vous comme ami. Lady Barimore a dans votre vertu une entière confiance ; elle ne prendra de vous aucun ombrage ; elle sait que vous êtes ma vie, mon soleil, et ne trouvera pas mauvais que je vienne réchauffer mon pauvre cœur à vos rayons.

Le moyen de refuser l’accès de sa maison à des prétentions si modestes ? Les choses s’étaient arrangées sur ce pied ; lord Barimore ne passait pas un jour sans venir visiter sa diva, et était devenu comme un des meubles de son salon. Il demeurait auprès d’elle des heures entières sans lui parler, heureux de la voir, de l’écouter et de la suivre de