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préparé par un deuil récent et à moi personnel : de la tombe du jeune homme qui meurt longtemps avant sa course achevée, à la tombe du vieillard qui s’éteint plein de jours, il n’y pas, après tout, tant de distance, qu’un même regret et un même hommage ne puissent s’étendre et suffire à toutes deux.

» N’ayant pas eu le bonheur de connaître M. Grévin, je suis plus sûr de le louer dignement puisque c’est avec vos propres souvenirs que je parlerai de ses vertus et de ses éminentes qualités : écho de l’honorable mémoire qu’il a laissée parmi vous, si mes paroles n’en sont que le bruit affaibli, au