Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome IV.djvu/65

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Après la communication de ce bulletin, il n’y avait plus de raison de demeurer : la foule s’écoula, et bientôt sur cette maison, où, quelques heures avant, tout avait pris un air de fête, planèrent le silence et cette morne anxiété qui préludent au deuil des familles.

Qu’était cependant devenu l’avoué Desroches que le cri public accusait de tout le mal et qu’on n’était pas loin de considérer comme un meurtrier ?

En sa qualité d’homme occupé, aussitôt son rôle rempli, il était remonté dans sa chaise de poste et était reparti pour