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d’aujourd’hui et celui d’autrefois se rencontre tant de différence, ce n’est pas à une pensée cupide que doit être attribué ce changement. Je me trouve, Dieu merci ! dans une position de fortune à ne pas courir pour ma fille après ce qu’on appelle un bon parti : la faire renoncer à une regrettable résolution, voilà, monsieur, ce que j’espérerais de votre alliance et le service que je viens vous demander.

— Comment cela ? demanda Sallenauve, avec la vivacité que l’on peut supposer.

— Ma fille, répondit M. de Lanty, tient