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Dans ce lieu, bien que le couvent fût situé au cœur d’un des quartiers les plus mondains et les plus élégants de Paris, régnait une inexprimable paix. Par intervalles, le retentissement sourd et lointain de quelque bruit de maison servait moins à troubler ce prodigieux silence qu’à en mesurer la profondeur et l’étendue.

À travers les fenêtres grillées et entr’ouvertes, on pouvait percevoir jusqu’aux soupirs de la brise agitant doucement le feuillage d’un petit jardin verdoyant, où quelques insectes promenaient leur bourdonnement monotone.

Jamais le calme et le recueillement de