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Arrivé au couvent, il déclina ses nom et qualité, et demanda à parler à madame la supérieure.

La sœur tourière, qui lui avait ouvert, l’engagea à entrer au parloir, où il fut prié d’attendre.

Ce parloir était une vaste salle nue et sonore qui n’avait pour ameublement que quelques chaises de paille, un grand crucifix de bois colorié tenant presque toute la hauteur de la muraille et une suite de gravures représentant les scènes de la passion de Notre-Seigneur, ce qu’on appelle en langage dévot, un chemin de la Croix.