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malheureusement que trop commune, avait prétendu lui vendre sa fille. Cette négociation tourna plus honnêtement qu’il ne paraissait probable : mis en rapport avec celle dont on s’était promis de faire sa victime, lord Lewin reconnut dans la malheureuse enfant une grande disposition à la vie religieuse. Alors il la conduisit à un couvent de Bénédictines anglaises, qui existe à Paris, et promit d’y payer sa dot. Cependant, comme il n’avait pas une foi absolue dans la vocation qu’il secondait si généreusement, il se contenta de verser une somme à la communauté pour le temps que durerait le noviciat de sa protégée, se réservant de tout régler d’une manière définitive au moment de la profession.