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cupide, et sous prétexte qu’il avait la conscience bourrelée de ses mauvais procédés avec un homme auquel, en définitive, il n’avait aucun reproche à adresser, il avait parlé de faire quelque démarche dans le sens d’une réconciliation. Il avait eu le plaisir de trouver madame de l’Estorade très opposée à cette idée, d’où il avait conclu que sa sécurité maritale n’avait aucun péril à redouter. Les craintes manifestées pour le repos à venir de Naïs, il les avait traitées de chimères, et enfin avait coupé court à toute discussion en faisant argument de lui-même, disant que si, par impossible, la destinée de Naïs était de devenir madame de Sallenauve, elle ne serait pas plus à plaindre que sa mère,