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père, elle s’était hâtée de cacher ce qu’elle écrivait, il avait tenu à savoir ce que c’était que ce grand secret, et s’était trouvé en présence d’une lettre adressée à Sallenauve. Par cette épître, malgré sa forme enfantine, Naïs accusait un regret si vrai et si passionné de l’absence prolongée de son libérateur, que l’idée de Rastignac semblait avoir pris un corps. Il était impossible de mieux se placer à son point de vue. Frappé de cette coïncidence fortuite, M. de l’Estorade avait réfléchi ; puis à la fin, prenant son parti :

— Puisque l’absence de M. de Sallenauve vous fait tant de peine, avait-il