Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome IV.djvu/251

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

conspiration, qu’elle avoua avoir été d’abord opposée à l’idée de la paix qui venait de se conclure. Personnellement, elle n’aurait pu être qu’heureuse de ce rapprochement, mais du côté de Naïs elle y avait vu des inconvénients.

— Cette petite fille, avait-elle dit à Sallenauve, a pris pour vous des sentiments qui m’inquiètent ; ce qui aujourd’hui n’est que pur enfantillage peut, avec le temps, tourner au sérieux. J’ai des fâcheux effets de la disproportion d’âge entre mari et femme une expérience trop complète, et mes idées à ce sujet sont trop arrêtées, pour vouloir jamais exposer ma fille à une pareille chance.