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ensuite lentement avec une expression langoureuse, faisant enfin tout le manège des grandes coquettes, jusqu’à laisser croire à Bricheteau que c’était dans la conscience de la précocité de cette petite fille que les projets de M. de l’Estorade avaient dû prendre naissance et qu’elle avait pu recevoir de son père, sinon des instructions secrètes, ce qui eût été horrible, au moins une certaine façon d’encouragement.

Rien d’autrement remarquable ne signala ce dîner. Lorsqu’il fut question de se séparer, Sallenauve dit à madame de l’Estorade qu’elle trouverait chez elle les pieuses reliques qu’il avait mises de côté pour elle. Par une attention délicate, de peur d’attrister leur réunion par la vue