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Madame de l’Estorade et Naïs avaient les yeux rouges, comme si elles venaient de pleurer ; Sallenauve comprit et serra affectueusement la main de la comtesse. Renée n’avait pas voulu passer près de la tombe de sa bien-aimée Louise sans aller y faire une visite ; et Naïs, comme c’est l’habitude des petites filles, avait pleuré, par imitation de ce qu’elle le voyait faire à sa mère. M. de l’Estorade, au contraire, montra la plus belle humeur.

— Nous sommes venus de bonne heure, dit-il ; car, à cette époque de l’année, les jours sont si courts, que nous n’aurions pas eu le temps de visiter la propriété. Tout ce que j’en vois déjà est