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l’appeler, dressée par le petit ministre à faire des politesses aux figures les plus provinciales qui se rencontraient dans son salon, parce que sous les rudes écorces pouvait se cacher quelque chose de représentatif, madame de Rastignac était venue s’asseoir auprès de la maîresse et lui avait adressé quelques paroles obligeantes.

Mais, vivement préoccupée de l’altitude prise par Rastignac auprès de la Luigia, la comtesse Augusta n’était pas en grande veine de causerie ; de son côté madame Beauvisage se sentait empruntée avec une femme dont le ton et les manières ne ressemblaient guère à ceux