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commerçants pour entendre les affaires ; j’ai toujours comparé le gouvernement de l’État à celui d’une maison de commerce : qui gère bien l’une, saura gérer l’autre. Le commerce, c’est ce qui fait la grandeur des nations, et pourvu que ta femme sache tenir un salon, et bien donner à dîner…

— Oh ! mon cher, madame Beauvisage, de l’avis de tout le monde, est une femme supérieure ! et, quand nous aurons une fois monté notre maison tu verras comment elle s’entend à recevoir !

— C’est très bien ; mais toi, mon bon,