Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome IV.djvu/168

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

cela va sans dire, vaillamment exécuté par les deux grands artistes, la diva se trouva si fatiguée qu’elle demanda grâce pour un air de l’Italiana in Algeri, inscrit encore à son compte dans le programme.

Toute espèce de public est ainsi fait, qu’aux reprises qu’il lui est permis d’opérer sur son admiration, il trouve toujours une secrète joie. La virtuose qu’on avait si chaleureusement applaudie, quand on la vit faire faillite de sa cavatine bouffe, resta atteinte et convaincue d’une impuissance radicale à interpréter la musique légère, et le côté passionné et dramatique de son talent