Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome IV.djvu/151

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Oh ! je ne le manquerai pas ce soir, il sera là !

À cet instant la voiture s’arrêta devant le perron de l’hôtel du ministre, et, un moment après, les deux artistes faisaient leur entrée dans les salons.

Le succès de beauté de la Luigia fut immense : vêtue d’une robe de velours noir décolletée et à manches courtes, qui laissait admirer des bras et des épaules auxquels Sallenauve n’avait rien trouvé à modifier quand il les avait attribuées à sa Pandore ; le front couronné de cette coiffure à la fois savante et né-