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Et ils reprirent d’assez bonne humeur le chemin de Paris.

Mais ce qui leur parut moins réjouissant, ce fut de voir, en arrivant, quoiqu’ils eussent soigneusement gardé le secret de leur voyage, leur aventure devenue publique, et les exposant aux compliments de condoléance de tous leurs amis. Le colonel Franchessini et Rastignac savaient seuls le fin de la mystification. Le ministre en rit parce qu’elle était plaisante, et elle le confirma dans l’idée que décidément Vautrin pourrait être utilement employé dans la police diplomatique. Cependant, il fit insinuer à M. de Saint-Estève, par le co-