Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome IV.djvu/117

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

un instant compromis, le pavillon de Louise de Chaulieu retourna aux mains de son propriétaire naturel. On peut dire, en effet, des habitations humaines, ce qu’on a dit des livres : habent sua fata ; elles ont une destinée.

Quelques jours plus tard le vieux Philippe reprenait au chalet sa position de majordome, et, au lieu de louer à Paris un hôtel, donnant congé de sa maison de la rue de l’Ouest, Sallenauve venait s’établir à Ville-d’Avray avec Jacques Bricheteau, qui pouvait désormais se passer de ses leçons et n’avait plus besoin d’être à Paris que le dimanche et les jours de fête pour le service de son or-