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tion d’esprit lorsqu’il avait eu une conversation avec le colonel Franchessini. Celui-ci n’avait pas cru devoir lui cacher là velléité qu’il avait surprise chez Rastignac, de ne pas laisser plus longtemps la grande artiste livrée à la compromettante relation dans laquelle il la savait engagée.

Dès-lors, le parti du comte Halphertius avait été pris, il avait résolu de se faire disparaître de l’horizon parisien, et, comme transition à ce dénouement, une rupture avec la Luigia lui paraissant convenable, on vient de voir la brutale manière dont il s’y était pris pour la rendre inévitable. S’il n’y avait pas mis plus de façons et de finesse, c’est que le