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tesse, et croyez que cette reconnaissance ajoutée à celle que je vous ai déjà, sera plus durable que la gratitude de M. de l’Estorade. Mais moins vous avez rendu nécessaire la confidence à laquelle je m’étais décidée en venant ici, plus je me sens engagée d’honneur à tout vous dire ; par là, d’ailleurs, je pourvoirai aussi à ma justification personnelle ; car moi, monsieur, je me passerais difficilement de votre estime, quoiqu’il soit maintenant dans mes devoirs de ne plus prétendre à votre amitié.

Madame de l’Estorade raconta alors la fatale lettre de Marie-Gaston : sa terrible influence sur l’esprit de M. de l’Estorade, conduit ainsi par sa disposition