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tion, qui ne laisse pas d’ouvrir d’assez vastes perspectives, dans la ville d’Arcis s’accomplissait ce que, relativement à la dimension du cadre, on pourrait appeler de grands événements.

La candidature des Beauvisage et le pied que Maxime de Trailles avait pris dans leur maison n’avait pu laisser à Simon Giguet aucune illusion sur le succès de sa recherche matrimoniale. La fièvre des élections passée, une vive réaction d’amour-propre avait dû se faire chez le fier jeune homme, et un beau matin, comme réplique au vague mais désobligeant refus dont il s’était vu l’objet, il avait prié sa tante, madame Marion, d’aller demander pour lui la main