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tions des collatéraux du testateur, qui n’allaient à rien moins qu’à l’annulation du testament.

Ces gens attaquaient les dispositions du défunt avec une arme dangereuse, à savoir un dilemme.

« Ou notre cher et honoré parent, disaient-ils, était devenu fou, ou il avait conservé son bon sens. S’il était fou, il n’a pu faire un testament valable ; s’il avait conservé son bon sens, il s’est suicidé par un acte libre de sa volonté ; dans ce cas, le testament doit encore être annulé et ses biens n’appartiennent pas aux héritiers qu’il a désignés, mais à la cou-