Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome II.djvu/98

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

de quelques germanismes, je suis le comte Halphertius, gentilhomme suédois. Dites à sir Francis Drake que j’ai venu pour lui parler d’une affaire. Je vais à la Bourse où je donne des ordres à mon agent de change, et je repasse dans une demi-heure. — Cela dit du ton le plus grand seigneur, je me dirige vers ma voiture. Je n’avais pas encore monté le marchepied que l’allumeur, courant après moi, venait me dire qu’il s’était trompé, que M. le baron de Nucingen était parti, et que son maître pouvait me recevoir immédiatement.

— Ça veut faire des finesses avec nous ! dit la Saint-Estève en haussant les épaules