Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome II.djvu/90

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

postiches de même couleur, prêtaient à sa physionomie naturellement peu noble quelque chose de saisissant et d’original qui, à toute force, pouvait être pris pour de la distinction.

Un col de satin noir haut monté, donnait du port à sa tête. À la boutonnière d’un habit bleu, fermé sur la poitrine, brillait un ruban où se mariaient les couleurs de tous les ordres sérieux de l’Europe.

Dépassant sous l’habit, un gilet de piqué jaune ménageait à un pantalon couleur gris perle une harmonieuse transition ; des bottes vernies et des gants