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la peine, comme cela est l’usage, de motiver sa demande ? Point ; il annonce qu’il est forcé de s’absenter pour affaires urgentes : allégation commode avec laquelle l’Assemblée pourrait se dépeupler de la moitié de ses membres. Mais à supposer que les affaires de M. de Sallenauve fussent réellement urgentes, et qu’il les jugeât de nature à ne pouvoir être expliquées dans une lettre destinée à devenir publique, ne pouvait-il s’ouvrir confidentiellement à M. le Président, ou même charger quelqu’un de ses amis assez bien posé pour être cru sur sa simple affirmation, de cautionner la nécessité de son absence sans même en déduire explicitement les motifs ?…

À ce moment, le discours de M. le mi-