Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome II.djvu/312

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

M. LE PRÉSIDENT. — Colonel ! pas de provocations !

Le colonel FRANCHESSINI. — Je suis, du reste, de l’avis de l’orateur qui m’a précédé à cette tribune et ne crois pas que le délinquant ait fui devant l’accusation portée contre lui. Ni cette accusation, ni l’effet qu’elle peut produire sur vos esprits et ailleurs, ni même l’annulation de son élection ne sauraient, en ce moment le préoccuper. Ce que M. de Sallenauve fait en Angleterre, voulez-vous le savoir ? lisez les journaux anglais ; depuis quelques jours, il retentissent des éloges d’une prima dona qui vient de débuter au théâtre de la reine… (Violents murmures, interruption.)

UNE VOIX. — De pareils comméra-