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penser d’expliquer à mon mari le point de départ de l’espèce de folie qui avait pris à M. de l’Estorade ; c’eût été montrer à un autre moi-même une défiance dont il eût été blessé, et les explications que j’ai dû lui donner ne me posent, je pense, en dépositaire infidèle d’aucun secret qui vous intéresse personnellement.

— Ah ! vous êtes un ménage uni, vous, dit madame de l’Estorade, avec un soupir ; du reste, je ne me plains pas que M. de Camps ait été mis dans la confidence ; quand il s’agit de trouver l’issue de la cruelle situation contre laquelle je me débats, deux avis valent mieux qu’un.