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vint chez madame Octave de Camps qu’elle trouva seule avec son mari. Elle était vivement émue et dit en entrant à son amie :
— Vous avez lu cet infâme article ?
— Non, répondit madame Octave, mais M. de Camps me l’a raconté, et il est vraiment honteux que le ministère commande ou au moins encourage de pareilles vilenies.
— J’en suis à moitié folle, continua madame de l’Estorade, car tout cela retombe sur nous.