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Pas plus tard que le lendemain, apparut la trace de son intervention souterraine. L’ordre du jour à la séance de la Chambre était la vérification des pouvoirs. Le député chargé de faire le rapport sur les élections de l’Aube se trouva être un des fidèles du ministère, et, sur la consigne confidentielle qui lui fut donnée, voici la manière dont il prit la question.

« Les opérations du collège d’Arcis étaient régulières, M. de Sallenauve avait fait parvenir en temps utile à la questure toutes les pièces nécessaires à la constatation de son éligibilité, son admission semblait donc ne devoir faire aucune espèce de difficultés.