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matique, votre jeu si puissant et si sûr de lui-même, j’en suis resté émerveillé.
— C’est que j’ai beaucoup souffert, répondit l’Italienne ; le malheur est un bien grand maître.
— Souffert ? répéta Sallenauve, en Italie sans doute ? Mais j’aime à me persuader que depuis votre arrivée en France ?
— Toujours, reprit la Luigia d’une voix émue ; je ne suis pas née sous une étoile heureuse.
— Ce toujours à l’air pour moi d’un