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ministre, n’avez pas quelquefois éprouvé son venin ; et vous êtes-vous pour cela détourné de votre voie ?

— Mais, dit Rastignac, d’un air de confidence et en baissant la voix, si je vous disais que déjà j’ai eu à me défendre d’empressements officieux s’offrant à aller remuer dans votre vie privée certains côtés qui, pour être un peu moins bien en lumière que le reste, ont paru merveilleusement disposés pour y dresser des guet-apens ?

— Je ne vous remercie pas, monsieur le ministre, de l’honneur que vous vous