Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome I.djvu/31

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Gaston eût épuisé le reste de ses forces, et maintenant une prostration du plus mauvais caractère succédait à la surexcitation dont sa correspondance avec madame de l’Estorade n’avait été qu’incomplètement le reflet.

Quelque chose pourtant avait rassuré Sallenauve pour les quelques heures pendant lesquelles il quittait son malade : au moment où il hésitait encore à partir on avait annoncé à Marie-Gaston la visite d’un gentleman qu’il avait connu à Florence et dont il parut accueillir la venue avec joie. Quelque bon effet pouvait donc être espéré de cette intervention imprévue.