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discret en me présentant ici sans avoir l’honneur d’être connu de vous ; mais M. Marie-Gaston m’a parlé du désir que vous auriez de me voir donner quelques leçons à mademoiselle votre fille. J’avais d’abord répondu que la chose serait difficile, toutes mes heures étant prises ; mais M. le préfet de police vient de me faire des loisirs en me destituant d’une place que je remplissais dans son administration, je suis donc assez heureux pour pouvoir me mettre tout entier à votre disposition.

— Est-ce que votre destitution, monsieur, demanda madame de Camps, a eu pour cause la part que vous avez prise à l’élection de M. de Sallenauve.