Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome I.djvu/148

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Oh ! monsieur, je ne m’y trompe pas. Il y a dans son état quelque chose de grave, et vous devriez bien me rendre un service.

— Madame, je suis tout à vos ordres.

— Quand M. de l’Estorade va revenir, parlons de la petite meurtrissure que René vient de se faire au doigt. Dites-moi que ces accidents négligés peuvent avoir des suites graves ; qu’on a vu la gangrène s’y mettre et une amputation devenir nécessaire. J’aurai ainsi un prétexte pour faire venir le docteur Bianchon.