Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome I.djvu/110

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

lui arranger dans une malle quelques effets de voyage ; lui-même a mis la main à ces dispositions. Pendant ce temps, l’Anglais, après avoir dit qu’il allait dans le parc fumer un cigare, m’a demandé mystérieusement où il pourrait écrire hors de la vue de monsieur. Je l’ai conduit dans ma chambre, sans oser lui demander ce que voulait dire ce voyage, car je n’ai jamais vu personne ayant l’air moins communicatif et moins accueillant. La lettre faite, tout était prêt ; alors, sans me donner aucune explication, ces deux messieurs sont montés dans la voiture de l’Anglais, et j’ai entendu qu’on disait au cocher : à Paris !

— Mais cette lettre ? dit vivement Sallenauve.