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correspondance.

L’amour conjugal sur la scène pour tout potage ! il faut qu’il embrase la pièce. Il doit régner dans cette entrevue douloureuse un ton si mélancolique et si tendre, que c’est déjà à désespérer ; il faut tout bonnement arriver au sublime.

Cromwell vient chercher le roi pour la séance. Scène fort épineuse encore, où il faut mettre en relief les caractères si différents des trois interlocuteurs (étude historique difficile).

Strafford vient avertir la reine qu’une petite armée de royalistes s’est emparée des fils de Cromwell revenant de dompter l’Irlande. En mettant Cromwell entre ses fils et le trône, on sauvera peut-être le roi. L’acte finit sur cette lueur d’espérance.

Acte troisième.

Cromwell attend la reine. Celle-ci lui explique ce que tu sais et le met dans l’alternative de se prononcer. Grand combat dans l’âme du protecteur. Le roi arrive et annonce à Cromwell qu’il a ordonné que ses fils lui soient rendus sans condition. Cromwell, en sortant, laisse le spectateur dans l’attente. Quelques autres scènes entre la reine, le roi, puis Strafford, qui fait observer au roi qu’il se remet sous le couteau.

Tous vont à Westminster.

Acte quatrième.

Cromwell arrive. L’ambition l’emporte. Le parlement est assemblé. Le roi comparaît et parle, pour la première et dernière fois, d’un ton… (C’est là qu’il faut être su-