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correspondance.

l.

à madame la duchesse d’abrantès, à versailles.

Paris, 1831.
Madame,

M. Mame aura l’honneur de vous aller voir ce soir, à huit heures précises. J’ai, comme nous en étions convenus avant-hier, posé les bases du traité : trois mille francs par volume, pour deux mille cinq cents exemplaires ; reprise du marché de l’Amirante[1] ; toute sécurité pour l’imprimeur et pour vous ; payement en écus, à la remise de chaque volume ; enfin, toute satisfaction pour vos intérêts. Je verrais votre accord avec un vif plaisir, parce que vous vous épargneriez bien des ennuis.

Si j’avais pu sortir, j’aurais, avec tout le dévouement dont je fais profession pour vous, assisté à cette discussions ; mais, si M. Mame a bec et ongles, vous trouverez en lui un homme très-aimable par-dessus le marché du libraire.

li.

à la même.

Paris, 1831.

Rabou a votre article ; vous le recevrez en épreuves dans deux du trois jours, et alors vous le lirez plus à votre

  1. L’Amirante de Castille. roman de madame d’Abrantès.