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correspondance.

libraires est venu me proposer un marché, qu’il a fallu le discuter ; et, comme il s’agissait d’argent, et que je suis très-pauvre, je suis resté à conférer sur mes intérêts relativement aux Scènes de la Vie privée, dont je vais faire le quatrième volume, le troisième étant prêt.

Je n’ai pas pu venir ce soir, parce que je n’ai pas un traître mot d’écrit de l’Auberge rouge et que je vais travailler ce soir et demain pour la finir. Alors, mardi, nous serons à temps, au même mercredi, pour lire Catherine, car l’imprimeur de la Revue va vite.

Rien n’est donc changé, et Rabou[1] est au contraire si désireux de tenir l’article, que je l’ai empêché de vous aller voir, en lui disant que j’allais passer la journée avec vous pour son service.

Ainsi, je vous en supplie, soyez charitable pour moi. Ne fallait-il pas une circonstance aussi sérieuse que l’était celle-là pour me faire manquer à un engagement aussi sacré !

Daignez agréer mes respectueux hommages et amitiés tendres.

XLI.

à m. barthélemy, auteur de némésis, à paris.

Paris, mardi, ce 3 mai 1831.
Monsieur,

N’ayant pas l’honneur de vous connaître personnellement, je vous prie d’abord d’excuser ma liberté ; puis

  1. Directeur de la Revue de Paris à cette époque.